[Interview] trois autres questions au directeur general de generix group russie

Publié le 27 juillet 2017

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Generix Group
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Voici la suite d’une discussion que nous avons eue en août dernier avec Ghislain Vathelot, le directeur général de l’entité russe de Generix Group. Aujourd’hui, nous allons en apprendre un peu plus sur le parcours professionnel de M. Vathelot ainsi que sur l’équipe qu’il dirige et les principales difficultés auxquelles ils font face au nord de la région eurasienne.

Quel a été votre parcours professionnel avant d’occuper la fonction de directeur général de Generix Group Russie ?

Je suis né et j’ai grandi et étudié en France, mais j’ai mené la plus grande partie de ma carrière à l’étranger, principalement en Russie. Je suis arrivé ici pour la première fois en 1999 dans le cadre d’une alternative au service national obligatoire qui était toujours en vigueur à cette époque en France. J’ai pu choisir entre participer à une activité militaire ou travailler pour une entreprise française basée à l’étranger. J’ai eu la chance de passer 18 mois en Russie où j’ai travaillé pour Danone à la suite de mes études. 

À la suite de cette expérience, je suis retourné en France où j’ai travaillé pour le compte d’un consultant en supply chain dans les secteurs des biens de grande consommation et du commerce de détail. Grâce à cette activité, je me suis rendu aux quatre coins du monde avant de revenir poser mes valises en Russie où j’ai créé Accentis, ma société de conseil. C’était il y a neuf ans. C’est à l’occasion de cette aventure que j’ai conclu le partenariat avec Generix Group qui a fait de ma société ce qu’elle est aujourd’hui : la filiale russe de Generix Group. 

Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre équipe ici ?

Nous sommes parvenus à constituer une équipe d’une vingtaine de collaborateurs. Elle est constituée de personnes qui travaillent sur les solutions, de consultants en mise en œuvre de supply chain, de représentants commerciaux et marketing et d’un personnel d’assistance joignable 24 h/24 et 7j/7. Nous disposons également d’une équipe de consultants et d’experts russes qui travaillent depuis Moscou. 

Bien que l’utilisation du russe, du français et de l’anglais s’avère utile ici, nous encourageons notre personnel à parler en anglais en vue de conserver un environnement international. 

À quels obstacles la croissance en Russie fait-elle face et lesquels seront toujours présents ?

Dans notre région, le SaaS dédié à la gestion de la supply chain, et même le SaaS en général, n’est utilisé que depuis peu. De ce fait, les entreprises russes traditionnelles montrent une certaine réserve quant au déploiement de cette technologie. Toutefois, nous œuvrons à devenir un acteur majeur du développement de cette tendance, grâce en partie aux déploiements que nous avons réalisés avec nos deux principaux clients de la région, Leroy Merlin et FM Logistic. 

S’agissant d’enjeux culturels, je dirais qu’il est important que les entreprises qui pénètrent le marché russe fassent preuve d’un haut niveau de flexibilité en plus de se montrer très réactives. Sinon, elles seront perçues comme incapables de s’adapter au marché. Par chance, l’équipe de direction de Generix Group, menée par son PDG Jean-Charles Deconninck, a montré un formidable enthousiasme et une réelle volonté de faire preuve d’extrême réactivité afin d’assurer la réussite du lancement de la région. Cette flexibilité s’est avérée vitale dans nos efforts destinés à nous adapter et à être perçus comme une solution locale sur le marché russe. 

Notre croissance au-delà de la Russie dans d’autres pays de la CEI représente un autre aspect unique de notre engagement dans la région et peut être considérée comme un enjeu culturel. Ces autres pays comptent par exemple l’Ukraine, le Kazakhstan, etc. Tout d’abord, il s’agit d’un défi en matière de communication en raison de l’existence de points culturels sensibles entre les deux nations, de certains aspects de l’histoire et des relations avec les autres pays dont il faut tenir compte. Bien que le russe soit la langue que nous utilisons avec ces pays, atteindre une certaine proximité reste pour nous un véritable défi car ces États souverains possèdent leurs propres normes, pratiques et besoins. Pour surmonter cette difficulté, nous pouvons nous appuyer sur la prestation de nos services par l’intermédiaire de partenaires locaux qui peuvent nous aider à combler ce fossé.