Automatisation d’entrepôt : quelles technologies déployer ?
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Les entreprises françaises en ont bien conscience désormais : elles devront passer à la facturation électronique dès le mois de juillet 2024, pour les plus grandes, et au plus tard en janvier 2026 pour les petites. Mais si le compte à rebours est lancé, nombreuses sont celles qui n’ont pas encore choisi leur prestataire, comme l’a constaté Christophe Viry, Product Marketing Director chez Generix Group : « La JFE a rassemblé quelque 850 personnes, beaucoup d’entreprises mais aussi de sociétés partenaires (intégrateurs, sociétés de conseil…) qui accompagnent leurs clients. Avec le succès de nos webinars sur le sujet, de nombreuses entreprises sont venues consulter le stand Generix pour approfondir certains aspects techniques de la réforme. Nous continuons à vulgariser, à aider les entreprises à s’y retrouver car c’est un sujet compliqué. Mais on sent que le retard se confirme. »
Et effectivement, les grandes entreprises notamment sont dans des process de 4 à 6 mois pour choisir une solution, ce qui apparaît aujourd’hui totalement décorrélé du temps à leur disposition. Il y a donc actuellement un véritable enjeu pour les grandes entreprises à aller plus vite que leurs process habituels.
Même son de cloche côté prestataires, dont une cinquantaine étaient présents pour présenter leurs solutions, principalement les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) qui seront agréées par l’administration pour traiter les factures de leurs entreprises clientes. Les PDP sont elles aussi inquiètes d’arriver à finaliser leurs solutions dans les temps. « Pas mal d’entreprises sont pris de court en terme de planning, et les prestataires sont pris d’assaut… Cela sera certainement compliqué à partir du second semestre de faire face à toutes les demandes et de réaliser les projets. On sent également un peu d’inquiétude des entreprises sur la quantité de sociétés qui proposent des offres diversifiées, assez peu comparables. Toutes les PDP n’ont pas le même profil : il y a des start up, des sociétés dont ce n’est pas tout à fait le métier mais qui pensent qu’il y a des opportunités de marché… », explique Christophe Viry.
Pour être accompagnées, les entreprises ont pu récupérer en avant-première le Guide pratique « Comment choisir votre future plateforme de dématérialisation partenaire » proposé par Generix. La JFE était également l’occasion d’assister à des conférences de qualité pour répondre aux interrogations des entreprises, notamment de la DGFiP.
« L’administration est très impliquée, même s’il reste encore beaucoup de flou au sujet de cette réforme. Elle développe de son côté une plateforme, pour un montant de 50 millions d’euros. A l’occasion d’une conférence, il a également été indiqué que la Commission européenne travaille sur un projet de directive sur la facture électronique. Cette directive devrait redonner une homogénéisation des initiatives des États membres. Mais nous avons pu constater d’ores et déjà que les choix technologiques et d’architecture faits par la France sont conformes à ce que prévoit la future directive européenne. »
Autre intervention remarquée, celle des banques et des sociétés d’affacturage venues rappeler les impacts de la réforme sur la gestion du cash dans l’entreprise. « C’est aussi l’un des objectifs de cette réforme, d’améliorer et de sécuriser les dates de paiements, rappelle Christophe Viry. Cela va permettre de sécuriser la gestion du cash du côté des fournisseurs, en particulier de petite taille. L’obligation de déclarer les données d’encaissement amènera à un rapprochement des données bancaires avec l’encaissement des factures et donc nécessitera de digitaliser toute la chaîne. Et plus on digitalisera la chaîne de réconciliation des factures avec les commandes ou les réceptions marchandises, plus vite la facture sera approuvée et la date de paiement sécurisée. On pourra alors proposer d’autres services de financement, comme de l’affacturage inversé par exemple, permettant au fournisseur de payer plus vite mais avec un escompte inversé. »
Cet événement novateur a rassemblé plus d’entreprises pour sa 2e édition que l’an passé. Mais si celles-ci se sentent plus concernées par le sujet, elles restent encore trop dans l’expectative. Les grandes entreprises devront être prêtes l’année prochaine, dans l’idéal le 1er janvier pour lancer des phases de tests. Generix reste présent pour les accompagner et devrait voir sa PDP labellisée en juillet prochain.
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