Optimiser la gestion de trésorerie grâce à la facturation électronique

Publié le 12 septembre 2019

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Viry
Christophe
Product Marketing Manager chez Generix Group
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Collaboration B2B

Incitée par les différentes directives européennes (2010/45/UE du 13 juillet 2010 ou 2014/55/UE du 16 avril 2014), la dématérialisation des factures se généralise en France et s’oriente vers une obligation réglementée à l’image d’autres pays européens.
Si elle représente un gain de temps et de productivité dans le traitement des factures, l’e-invoicing peut également servir à améliorer la trésorerie des entreprises. Dans quelle mesure ? Comment exploiter ce facteur d’optimisation ? Atouts de la facturation électronique en matière de gestion de trésorerie.

Facturation électronique : accélérer le cycle de paiement des transactions

De l’élaboration de la facture à son recouvrement, différents facteurs peuvent retarder le règlement : mauvaise réception, litiges, irrégularités… La facturation électronique peut cependant permettre de résoudre rapidement ces problèmes.

 

S’assurer de la bonne réception de la facture client

Lors de l’envoi d’une facture dématérialisée, il est possible de mettre en place un système d’accusé de réception. Le client reçoit une notification quand sa facture est disponible. Lorsque l’e-mail est ouvert, le fournisseur sait ainsi que son client a bien reçu la facture et peut enclencher les opérations suivantes.

 

À lire également : Factures sortantes : 10 raisons de les dématérialiser

 

Réagir au plus vite en cas de problème pour éviter les litiges

Grâce au partage d’informations, il est possible d’intervenir au plus vite pour corriger un problème ou une erreur. Un numéro de commande manquant ou erroné pourra ainsi être modifié tout de suite et ne pas retarder le processus.

 

Mettre en place un contrôle immédiat de la facturation électronique

Une facture digitalisée doit comporter plusieurs informations obligatoires pour être valide (montant, destinataire…). Lors de la réception de la facture, certaines règles techniques peuvent être contrôlées afin d’écourter sa durée de mise en paiement. Conséquences ? Plus vite les problèmes de facturation sont réglés, plus les processus de paiement seront accélérés afin de permettre au fournisseur d’être payé à l’échéance.

 

Partager l’information pour anticiper les flux de trésorerie

Pour permettre aux entreprises d’obtenir des délais de paiement raisonnables, la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 impose désormais un règlement à 45 jours fin de mois ou 60 jours calendaires maximum après émission de la facture. L’État procède en ce sens à des audits pour savoir si les factures sont réellement établies à l’échéance.

Prenons l’exemple d’un grand distributeur. S’il réussit à réduire le cycle de rapprochement de ses factures de plusieurs semaines à quelques jours, son fournisseur pourra être payé plus vite. Si le fournisseur dispose de cette information, la gestion de sa trésorerie en sera facilitée. Avec un logiciel de trésorerie capable de faire des simulations, ce dernier peut même savoir s’il sera débiteur ou créditeur durant le mois, et emprunter ou faire des placements en conséquence. Une bonne anticipation des flux de trésorerie est dans tous les cas garante d’une meilleure gestion.

 

Pratiquer le Dynamic Discount ou escompte dynamique

L’optimisation des délais de paiement permise par la facturation électronique intéresse les responsables de trésorerie à un autre titre. Elle constitue en effet un nouveau levier pour générer des liquidités supplémentaires.

Comment ? En proposant des remises commerciales en contrepartie d’un paiement fournisseur anticipé. Il s’agit par exemple pour un client d’obtenir 2 % de remise auprès de son fournisseur pour une commande payée sous 10 à 30 jours. Impossibles à l’ère du papier, ces négociations sont aujourd’hui réalisables grâce aux échanges dématérialisés.