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Chaîne d’approvisionnement
January 19, 2021

Gestion de crise : comment rendre la Supply Chain résiliente ?

Plus que jamais engagée dans une logique d’amélioration de la performance, la Supply Chain n’en reste pas moins soumise à de nombreux aléas. Lorsqu’ils surviennent, ceux-ci peuvent s’avérer particulièrement dévastateurs pour l’ensemble de la chaîne logistique. Dès lors, comment gérer la crise pour en limiter les effets aux différents échelons de la chaîne ? Quelles solutions s’offrent aux entreprises, en particulier dans les entrepôts, pour répondre avec agilité aux perturbations ? Le point sur les solutions logistiques permettant de renforcer la résilience de la Supply Chain en cas de crise.

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Mieux anticiper les aléas grâce aux algorithmes

>Indissociablement liés à toute activité, les imprévus représentent pour les entreprises de la Supply Chain des coûts directs ou indirects, et peuvent même affecter leur relation client. C’est pourquoi, d’après une enquête Generix Group sur la gestion des risques opérationnels, la maîtrise des aléas s’affiche aujourd’hui comme une priorité pour 52 % des responsables logistiques.

Des perturbations aux origines variées

D’après le Forum économique mondial, les tensions géopolitiques constituent pour les années à venir la principale menace pour les entreprises1. Les perturbations capables de troubler les échanges commerciaux et le transport de marchandises ne manquent pas : taxation des produits importés de Chine par Donald Trump, conflits armés pouvant paralyser l’activité d’un fournisseur clé, risques de grèves dans les transports et manifestations de mécontentement comme les rassemblements de gilets jaunes qui ont frappé la France fin 2018…

De ces perturbations découle une autre menace potentielle : le taux de change provoqué par l’instabilité économique européenne qui, d’après le rapport du Forum économique mondial 2018, pourrait toucher 28 % des entreprises.

Avec 140 milliards de dollars de pertes en 2019, les événements climatiques pointent à la deuxième place des risques selon l’assureur Swiss Re2. Depuis quelques années, les incendies de forêt provoqués par la sécheresse se multiplient aux différents points de la planète : en Australie, l’année dernière, aux États-Unis cet été…

À lui seul, le tsunami survenu au Japon en 2011 aurait ainsi coûté 210 milliards de dollars US. Résultat : 40 % de l’ensemble des chaînes d’approvisionnement s’en est trouvé affecté, provoquant l’interruption de la production, la fermeture des ports et de très nombreuses usines, sans compter la rupture complète, et à long terme, de certains maillons de la chaîne.

Des parts de marché entières s’en sont retrouvées détruites et certaines entreprises ont vu leurs recettes diminuer et leur notoriété fortement impactée. À noter aussi que le risque de faillite ou de défaillance d’un client ou d’un fournisseur peut également s’en ressentir à plus haute échelle, du côté des bourses.

À lire également : Quels sont les impacts de la crise du Covid-19 sur la Supply Chain ?

Les solutions apportées par les algorithmes

En cas d’aléa sur un site ou chez un partenaire de la chaîne logistique, il est important de pouvoir agir rapidement, et de manière adaptée. À cet effet, certains algorithmes permettent aujourd’hui d’envoyer des alertes et de calculer l’impact pouvant être attendu. Il est ainsi possible de faciliter la prise de décision, et de limiter les conséquences de l’événement sur la chaîne.

Pour mieux répondre à ces risques, la Supply Chain peut également s’appuyer sur la mise en place d’un cockpit de décision de type IBM Watson, basé sur des algorithmes d’analyse et de projection en lien avec le Big Data. Objectifs ? Doter l’entreprise de tableaux de bord et d’outils de pilotage afin de permettre aux dirigeants de réagir au plus vite, en toute connaissance de cause.

Optimiser les opérations logistiques en entrepôt

Automatiser et robotiser

Il faut privilégier la mécanisation des entrepôts pour gagner en performance sur les opérations logistiques. C’est particulièrement opportun dans les régions où le recrutement de main-d’œuvre temporaire est difficile. Avec des solutions désormais proposées en facturation à l’usage, les projets d’automatisation tendent d’ailleurs à gagner en rapidité de mise en œuvre, avec des délais de ROI de plus en plus courts.

Choisir entre plusieurs modes opératoires

Sur les opérations clés de réception, de stockage, ou encore de préparation de commande, il est recommandé de pouvoir choisir un mode de traitement spécifique en fonction d’une problématique à traiter : avantage aux commandes prioritaires, gestion de la pénurie…

Selon le contexte, l’affectation dynamique des tâches et missions peut ainsi s’opérer selon différentes modalités.

  • Le module d’ordonnancement d’un WMS permet, par exemple, de sélectionner automatiquement le meilleur mode de préparation des commandes par rapport à un portefeuille donné.
  • Avec les algorithmes de machine learning, l’occupation des ressources et leur productivité peuvent aussi être prises en compte dans l’affectation automatique des tâches et missions. Cette logique de labor management alliant priorité, capacité et disponibilité concerne à la fois les ressources humaines et les systèmes mécanisés.
  • Grâce à l’IA, les opérations logistiques peuvent être suivies en temps réel et générer des alertes en cas de retard. Avantage ? Permettre aux équipes de réagir rapidement et prendre la meilleure décision à partir de simulations.
  • Il est également possible désormais d’intégrer des données externes dans l’organisation des opérations sur site, et de les mettre à jour dynamiquement : par exemple, l’heure d’arrivée estimée d’un camion sur site (Estimated Time of Arrival – ETA) envoyée depuis une plateforme de tracking.

Améliorer sa capacité à mobiliser des ressources

Il s’agit dans ce cas de pouvoir mutualiser les compétences de chacun, mais aussi d’augmenter la polyvalence des personnels, notamment intérimaires. Il convient pour cela de découper les opérations en petits processus et d’identifier les tâches faciles à réaliser sans formation. La mise en place de modules de formation en digital learning a également fait ses preuves, permettant aux équipes de monter en compétences et de gagner en polyvalence, donc en autonomie.

Instaurer une relation de proximité entre partenaires grâce au digital

La résilience de la Supply Chain dépend grandement de la résistance de son maillon le plus faible. Face à cette réalité, mettre en place une Supply Chain collaborative permet à chaque intervenant d’avoir une visibilité transverse favorable au traitement rapide des aléas.

Partager vos données avec vos partenaires facilite l’anticipation et l’organisation de toute la chaîne en cas de problème. Avec plus de transparence et de confiance, les différents partenaires impliqués pourront traiter une crise avec un meilleur engagement, et de façon plus fluide, en limitant les pertes de temps de part et d’autre.

Opter pour un système d’information résilient

La non-disponibilité du système d’information est aujourd’hui le risque le plus redouté par les Supply Chain Managers. Lors de la mise en place d’une infrastructure, vous devez de ce fait privilégier une solution :

  • capable de supporter les pics d’activité ;
  • mise à jour en permanence, sur le plan logiciel et au niveau des composants techniques ;
  • administrée par des personnes compétentes pour assurer son exploitation, et résoudre d’éventuels problèmes lorsqu’ils surviennent.

En entrepôt, cela implique notamment de disposer d’un système logistique de type WMS qui puisse fonctionner 7 J/7 et 24 h/24. S’adaptant facilement aux pics d’activité selon un principe de scalabilité, le Cloud et le SaaS vous apportent en particulier cette souplesse. Plus besoin de surdimensionner l’équipe ou l’infrastructure technique interne pour vous garantir un fonctionnement sans faille. Dans ce cas, les résultats sont d’autant plus probants que les opérateurs SaaS disposent d’une bonne visibilité sur l’exécution des opérations en usine ou entrepôt.

Face aux risques de cyberattaques qui visent de plus en plus souvent les systèmes d’entreprises logistiques, il est également primordial de se protéger. Arrêter un entrepôt, c’est priver les entreprises de livraison, et donc de facturation, avec les effets désastreux que cela implique. Ici encore, le SaaS se présente comme une solution de choix, vous permettant de bénéficier de l’engagement du fournisseur de services et de ses sous-traitants, pouvant réaliser des investissements plus conséquents puisque mutualisés entre plusieurs clients.

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