
Standardisation de l’API PDP : un levier essentiel pour la conformité fiscale
L’API supportée par les Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP) est un élément crucial pour la réussite de la réforme de…
80 % des entreprises sont confiantes en leur capacité à respecter les exigences de facturation électronique de 2026, selon une nouvelle enquête Generix Lire le communiqué
Pour préparer cette réforme fiscale, le ministère des Finances polonais a publié une documentation détaillée comprenant les schémas XSD, les brochures explicatives et une notice sur les annexes (Zalacznik). Trois environnements distincts ont été mis à disposition – production, démo et test – avec des interfaces API fonctionnelles. Le gouvernement a également clarifié les droits et permissions liés aux certificats (ZAW-FA), aux délégations d’accès et aux tokens nécessaires pour se connecter au système.
Ce dispositif, inspiré des modèles de clearance déjà adoptés en Italie et en France, vise à garantir une transmission en temps réel des factures au fisc polonais. L’objectif est clair : réduire la fraude à la TVA, renforcer la transparence et accélérer les processus de contrôle.
Le saviez-vous ?
Le KSeF représente l’un des projets les plus ambitieux de digitalisation fiscale en Europe centrale. Il place la Pologne parmi les pays précurseurs dans l’adoption du e-invoicing obligatoire.
Malgré une documentation de plus en plus complète, plusieurs zones d’incertitude subsistent à l’approche du Go-Live. La charge technique du KSeF demeure une source d’inquiétude : les limites d’appels API sont très strictes – un envoi batch par minute ou vingt statuts en dix minutes – ce qui pourrait provoquer des ralentissements lors des périodes de clôture mensuelle. Les grandes entreprises, notamment dans les secteurs de la distribution, des télécommunications ou de l’énergie, redoutent des pics de charge susceptibles d’affecter la continuité de leurs opérations.
Sur le plan fonctionnel, la stabilité du système reste à éprouver. Les multiples codes d’erreur (9101, 21121, 21401, etc.) nécessitent une gestion fine côté intégrateur. Les cas de factures rejetées partiellement dans un même lot posent également question sur la robustesse des flux de production et la cohérence des processus de validation.
Un autre sujet sensible concerne les annexes structurées. La Pologne est aujourd’hui le seul pays de l’Union européenne à imposer ce format XML unique par facture, interdisant toute pièce jointe de type PDF ou JPG. Cette contrainte technique crée des difficultés pour les entreprises habituées à transmettre des justificatifs volumineux comme des contrats ou des rapports d’exécution.
La transition du format FA(2) vers FA(3) ajoute une complexité supplémentaire. Les factures émises avant février 2026 devront être corrigées dans le nouveau format, y compris pour les avoirs et régularisations. Les ERP devront donc être capables de gérer simultanément deux logiques de mapping, ce qui suppose un effort d’adaptation conséquent.
La gestion des accès et des certificats constitue un autre défi opérationnel. Chaque environnement – test, démo et production – exige un certificat distinct, ce qui alourdit les procédures administratives, notamment pour les groupes internationaux. Enfin, l’intégration du QR code KSeF, obligatoire sur chaque facture, suscite des interrogations sur sa taille minimale, sa lisibilité dans les PDF générés et sa compatibilité avec les outils internes de lecture.
À moins d’un an de l’entrée en vigueur de la réforme, le compte à rebours est lancé. Les autorités polonaises poursuivent les ajustements nécessaires pour garantir la stabilité du système. Les entreprises, de leur côté, se montrent prudentes et réclament davantage de clarté sur la gestion des rejets partiels, la restitution des QR codes et les capacités du système à absorber les volumes d’échanges.
Selon une étude de PwC, près de 65 % des entreprises polonaises estiment ne pas être prêtes pour la réforme fiscale à ce stade. Beaucoup préfèrent concentrer leurs efforts en 2025 sur la veille réglementaire et la qualification des Accredited Service Providers (ASP), avant de lancer les projets techniques en 2026.
Chiffre clé
Le KSeF pourrait réduire de 20 % les coûts administratifs liés à la facturation tout en améliorant la traçabilité et la sécurité des échanges commerciaux.
Dans ce contexte, Generix se positionne comme un acteur de confiance pour accompagner les entreprises dans leur mise en conformité avec le KSeF. Fort de son expérience multi-pays (France, Espagne, Allemagne, Benelux…), le groupe propose une plateforme robuste et interopérable, capable de traiter à la fois les flux KSeF et les formats Peppol/EN16931. Son approche globale, alliant expertise réglementaire et maîtrise technique, permet aux organisations d’aborder sereinement cette réforme fiscale polonaise et de se préparer aux prochaines vagues européennes, notamment en Belgique, en Allemagne et dans le cadre de ViDA d’ici 2028.
La réforme fiscale en Pologne illustre la transformation profonde des systèmes fiscaux européens. Au-delà de la contrainte réglementaire, elle représente une opportunité d’optimiser les processus internes et de renforcer la transparence financière. La réussite du Go-Live du KSeF dépendra autant de la préparation des entreprises que de la stabilité technique du dispositif.
Anticiper, tester et collaborer avec des partenaires fiables sera la clé d’une transition réussie vers un modèle fiscal plus digital, plus sûr et plus harmonisé à l’échelle européenne.
L’API supportée par les Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP) est un élément crucial pour la réussite de la réforme de…
Dans un environnement logistique en constante évolution, une gestion agile et précise des ressources en entrepôt est essentielle pour rester…
Avec l’ouverture imminente du service annuaire et la publication des spécifications techniques axées sur les flux de déclaration, les cas…
Travaillez avec nos équipes pour concevoir et mettre en œuvre la Supply Chain qui accompagnera votre croissance, adaptée à vos spécificités métier.