Ticket de caisse électronique : la France se distingue en Europe

Publié le 6 septembre 2022

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Depuis maintenant plusieurs années, les commerçants de certains pays européens n’ont plus l’obligation de fournir un ticket de caisse papier à leurs clients. La France a fait le choix d’aller plus loin, en interdisant leur impression systématique dès le 1er janvier 2023. Pour s’y conformer, les professionnels disposent d’une alternative principale : le e-ticket.

Tickets papier : une impression systématique interdite dès 2023

Instaurée par le biais de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, plus couramment appelée loi anti-gaspi, cette décision vise un objectif premier : réduire les déchets et préserver les ressources naturelles.
 
L'année prochaine, les tickets au format papier ne pourront être délivrés que si le client en fait la demande. Comme le rappelle l'Article L541-15-10 du Code de l'environnement, ce nouveau cadre concerne :

  • les tickets de caisse ;
  • les tickets de carte bancaire ;
  • les tickets délivrés par les automates (distributeur de billets, borne de paiement, etc.) ;
  • les bons d’achat et autres tickets promotionnels.

 

Le e-ticket, une opportunité écologique et business

Impulsée au niveau européen, l’interdiction d’imprimer systématiquement les tickets de caisse peut confronter les commerçants à des défis de taille. Malgré tout, ce nouveau cadre réglementaire présente un triple avantage, pour les commerçants comme pour la planète :
 

  • Une réduction du gaspillage : l'impression de tickets de caisse nécessite d'importantes ressources naturelles. Or, les clients sont très nombreux à les jeter directement après les avoir reçus, constituant un gaspillage non négligeable.
  • Une diminution des déchets : qu’ils soient utilisés ou non par les consommateurs, les tickets papier finissent par être jetés, parfois même sur la voie publique. La fin de leur impression systématique permet ainsi de réduire les déchets et la pollution.
  • Des économies de fonctionnement : les dépenses des commerçants pour les rouleaux de papier et les cartouches d'encre, indispensables pour imprimer les tickets, devraient rapidement diminuer à partir de 2023.

10 000
rouleaux de papier sont utilisés en moyenne pour l'impression des tickets de caisse, chaque année et par hypermarché (1).
 
Dans ce contexte, le e-ticket s’affirme comme une alternative crédible au ticket papier. La dématérialisation de ce poste peut en effet constituer une opportunité d'activité pour les commerces.
 

  • Une meilleure collecte de données : pour bénéficier d'un ticket de caisse dématérialisé, les consommateurs vont le plus souvent fournir une adresse e-mail. Cela permet à l’enseigne de capter davantage d'informations et de mieux suivre leurs comportements d'achat.
  • Un outil de fidélisation : pour ne pas avoir à communiquer à chaque achat leur identité, leur adresse e-mail ou leur numéro de téléphone, les clients peuvent se créer en ligne ou lors de leur premier achat une carte de fidélité et la présenter à la caisse les fois suivantes. Un outil qui offre davantage d'informations aux points de vente et qui facilite l'envoi d'actions marketing personnalisées.
  • Une réponse aux attentes des clients : nombreux sont ceux à ne plus vouloir leur ticket de caisse au format papier. Sa dématérialisation répond donc à leurs attentes, d'autant plus qu'elle permet d'offrir des fonctionnalités spécifiques (stockage des tickets de caisse en ligne, historique de paiement, etc.).

 

Un engouement qui se propage dans toute l’Europe

Pour des questions essentiellement environnementales, de nombreux pays européens abandonnent progressivement le ticket de caisse au format papier, certains lui préférant même un reçu numérique.

  • En Angleterre : les commerçants n’ont plus l’obligation de fournir un ticket de caisse, que ce soit au format papier ou numérique. Les clients peuvent malgré tout en faire la demande et, selon la nature de l’achat, celui-ci est imprimé en caisse ou envoyé par e-mail.
  • Aux Pays-Bas : le même principe qu’en Angleterre s’applique ici. Une différence néanmoins : de moins en moins de magasins ont recours au ticket de caisse papier, la plupart optant pour des solutions dématérialisées lorsque le client en fait la demande ou pour les gros achats.
  • En Belgique : depuis 2014, les commerçants peuvent choisir de fournir un ticket de caisse papier ou numérique à leurs clients, si ces derniers en font la demande.
  • Au Danemark : la carte de crédit nationale s’appelle Dankort. Celle-ci est couplée à une application mobile, permettant aux Danois de récupérer leur reçu automatiquement sur leur Smartphone après avoir payé (au sein des magasins participants).
  • En Italie : depuis 2020, tous les commerçants ont l'obligation d'éditer un reçu électronique, dont les données sont transférées à l'administration fiscale italienne afin de limiter la fraude. L'impression de tickets papier y reste néanmoins habituelle.

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(1) La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire - Ministère de la Transition écologique – 2022