Former vos collaborateurs aux outils digitaux : 3 bonnes pratiques

Publié le 6 juillet 2021

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Generix Group
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Chaîne D'approvisionnement

Maîtriser les solutions de pilotage des flux, interagir avec des robots mobiles autonomes, faire tourner un entrepôt à distance en période de confinement : la digitalisation de la supply chain entraîne une indispensable montée en compétences numériques des professionnels de la logistique. Voici 3 bonnes pratiques pour concrétiser et optimiser votre transformation digitale. 

Dans un secteur en constante évolution et en pleine transformation digitale, l’efficacité des formations destinées aux opérateurs et cadres de la logistique est à la fois un levier de compétitivité et un avantage concurrentiel. Comment transférer de manière agile et pérenne de nouveaux gestes et de nouveaux réflexes aux employés ? Comment favoriser l’adoption des outils digitaux face aux potentielles résistances au changement ? Nos conseils pour 
optimiser l’engagement des collaborateurs dans la démarche cruciale de ‘digital upskilling’ (montée en compétences digital). 

1. Redonner du sens au digital, avec des formations en contexte ou en situation de travail

Selon le cabinet McKinsey, 90 millions de travailleurs européens devront renouveler leurs compétences de manière significative dans la décennie à venir, car plus de 20 % de leurs tâches actuelles seront prises en charge par la technologie. C’est considérable, et il y a fort à parier que ce chiffre soit encore plus important dans le secteur de la supply chain, où la robotisation et l’automatisation des processus sont déjà prégnants. Si ces transformations peuvent susciter des inquiétudes légitimes dans les entrepôts et plateformes logistiques, la formation professionnelle est justement un espace idéal pour démystifier la technologie en apportant des preuves de son utilité et de son intérêt pour les collaborateurs (et pas seulement pour l’entreprise). À condition toutefois de répondre de manière concrète et réaliste aux problématiques du quotidien.
 
Pour vos formations, évitez donc de tout miser sur des modules génériques de e-learning ou uniquement sur des stages de formation théoriques, trop déconnectés de la réalité du terrain. En matière de digital, les salariés ont besoin de se projeter. En organisant des sessions directement sur le lieu de travail, à travers des mises en application réelles, les collaborateurs pourront d’autant plus s’approprier les outils digitaux et percevoir leur impact. Et ainsi juger par eux-mêmes de leurs bénéfices potentiels. Parmi eux : la réduction de la pénibilité du travail ; plus d’espace pour la prise d’initiative, le contrôle qualité ou la communication.
 
Le taux de collaborateurs formés au digital et le taux d’achèvement des formations sont des indicateurs suivis de près par les services RH/formation… et ils constituent un défi de tous les instants. En particulier dans un contexte industriel, où l’accès aux formations en ligne est plus compliqué à organiser. Certaines entreprises, comme Continental, ont pris le parti d’installer des « learning boxes », des sortes de bulles dotées d’écrans et d’outils digitaux, au cœur des espaces de production, pour encourager les salariés à se former en libre-service à travers des tutoriels techniques ou des serious games.

2. Encourager le mentorat inversé

Dans le jargon des ressources humaines, on parle de ‘reverse mentoring’. Le principe consiste à créer un dispositif bilatéral d’apprentissage entre un jeune collaborateur ‘digital native’ et un collaborateur senior, moins familiarisé avec les usages digitaux et technologiques. Cette démarche peut s’inscrire dans le cadre d’un programme officiel de mentorat piloté par le service formation de l’entreprise, avec des contenus de formation prédéfinis, un plan d’action et des objectifs. Ou intervenir de manière plus informelle et spontanée sur le terrain, à travers des temps d’échange et des ateliers collaboratifs. Dans tous les cas, cette pratique permet non seulement de favoriser le transfert de compétences digitales, mais elle stimule aussi les liens intergénérationnels au sein des entreprises, tout en favorisant l’engagement et la rétention des collaborateurs.
 

 3. Miser sur les dispositifs de réalité virtuelle (VR) ou de réalité augmentée (AR)

Utilisée à des fins de formation, la réalité virtuelle offre l’avantage d’immerger les collaborateurs dans un environnement de travail similaire au leur, sans risque pour leur sécurité et sans interrompre la chaîne de production. Voire même dans le vrai ‘décor’ de leur entreprise, dans le cas de la réalité augmentée. Dotés d’un casque, d’une manette ou d’un écran, les apprenants peuvent ainsi se familiariser avec de nouveaux gestes et se soumettre à divers scénarios métiers, de manière ludique. Piloter un chariot élévateur télé-opérable en évitant les obstacles, par exemple, ou essayer de trouver le chemin le plus rapide vers une référence produit. Ou même simuler la gestion des stocks d’un entrepôt virtuel. Ce type d’expérience immersive permet au collaborateur d’être acteur de sa formation et donc d’apprendre de ses erreurs. Créés sur mesure en fonction des besoins de l’entreprise ou disponibles sur étagère chez les éditeurs de programmes formation, ces dispositifs peuvent intégrer des expériences collectives de simulation, visant à former des équipes pluridisciplinaires.
 
Cette approche fondée sur la VR est d’autant plus pertinente dans l’ère post-Covid, où de plus en plus de tâches sont vouées à s’opérer à distance.

 

Grâce à la réalité virtuelle, Danone et Generix Group ont développé en Russie une méthodologie permettant la mise en production de systèmes de gestion d’entrepôts (WMS) à distance dans plusieurs sites de manière synchrone. Découvrez notre contenu dédié.

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