La Supply Chain en 2025 : à quoi s’attendre ?
En 2025, la Supply Chain poursuit son évolution vers la “Logistique 4.0”, inspirée de l’Industrie 4.0. Deux caractéristiques majeures dominent…
Webinar 3 décembre 2024 : Découvrez nos offres pour OD et PDP en marque blancheS’inscrire
Votre stock est un casse-tête quotidien ? C’est pourtant l’un des éléments clé de votre compétitivité. Pour le gérer efficacement, vous devez appréhender votre capacité de stockage, équilibrer vos flux entrants/sortants et anticiper vos ventes.
Entre rupture de stock et surstockage, trouver un juste équilibre est primordial. Mais ce n’est pas toujours chose facile, en raison d’obstacles nombreux : place limitée dans l’entrepôt, références innombrables à gérer, ventes en dents de scie, etc.
Un stock qui dort pèse en effet sur vos finances : vos charges d’emmagasinage bondissent et chaque produit en stock devient un actif immobilisé. Sans même parler du coût des retours s’il vous est nécessaire de libérer de l’espace.
Un stock trop faible engendre quant à lui des coûts directs liés aux cas de rupture (avoirs, pénalités…), qui ne sont rien à côté des coûts indirects : risques de litiges, perte de clientèle, répercussions sur la chaîne de production, etc.
Pour éviter le surstockage ou la rupture, la gestion des flux est donc primordiale. Au-delà des risques pour votre capacité de stockage, une mauvaise gestion des flux peut entraîner une hausse exponentielle de vos coûts d’emmagasinage.
Deuxième solution : anticiper sur vos ventes. Montrez-vous prévoyant en fonction des saisons et des habitudes de consommation de vos clients. Et atteignez ainsi un équilibre idéal entre la rotation de votre stock et votre approvisionnement !
Comment échapper au casse-tête de la gestion des stocks ? En utilisant deux précieux indicateurs : taux de rotation et taux de couverture. Grâce à ces mesures, plus question de vous arracher les cheveux : vous contrôlez vos flux sortants, établissez des statistiques en fonction de vos prévisions de vente et assurez votre rotation des stocks en conséquence !
À lire également : Bien interpréter ses indicateurs de gestion des stocks
Le premier des deux indicateurs essentiels à la bonne gestion des approvisionnements, c’est le taux de rotation des stocks (ou « turnover rate »). En substance, il s’agit de la vitesse à laquelle votre stock se renouvelle entièrement sur une période donnée, calculée grâce à la formule suivante :
Bien sûr, pour parvenir à ce calcul, vous avez d’abord besoin de connaître votre « stock moyen ». Celui-ci est déterminé ainsi :
La formule ci-dessus permet de calculer un stock moyen sans tenir compte des périodes de croissance ou de décroissance observées sur une plus longue période. Pour intégrer ces variations, la formule à adopter est la suivante :
Si la formule de calcul du stock moyen est la même pour tous, chacun est libre de choisir son unité de mesure. Posez-vous la question : quel indicateur est le plus pertinent en regard de votre activité ? Si la durée vous parle le plus, choisissez l’intervalle qui vous convient le mieux (un mois, six mois, un an…). Si les problématiques de stockage vous touchent peu, ou si vous faites commerce de produits coûteux, préférez la valeur comme unité de mesure.
Stock moyen et taux de rotation vous donnent une image globale de votre taux de renouvellement à l’instant T. Ce qui vous permet, par la même occasion, d’éviter les situations de rupture ou de surstockage – et la flambée des coûts qui va avec. En outre, sachez qu’un « turnover rate » plutôt élevé est un signe d’excellentes performances !
À lire également : Passez à la gestion de stock collaborative avec un VMI !
En matière de rotation des stocks, il y a un avant et un après le « pull ». Contrairement à la méthode classique, dite « push », qui consiste à mettre une importante quantité de produits en stock et à croiser les doigts pour tout écouler, la méthode « pull » conduit à travailler en flux tendus. En somme : vous centralisez au maximum vos produits et vous les poussez vers les bons magasins en fonction des performances de vente.
Problème, lorsqu’il s’agit de réapprovisionner une boutique qui a écoulé son stock : les pertes de temps (et potentiellement de clients) peuvent être astronomiques. Pour éviter cette situation, mieux vaut garder un œil sur votre taux de couverture.
À condition de couvrir vos besoins pour une période donnée avec un approvisionnement bien étudié, vous pouvez gérer le flux tendu sans crainte de rupture de stock. Dans cette optique, vous devez pouvoir calculer votre taux de couverture, ou « coverage rate », en utilisant cette formule :
Ce chiffre bien établi vous permet d’améliorer la gestion de vos approvisionnements et d’avoir la bonne quantité du bon produit au bon moment, de façon à pouvoir mieux couvrir la demande.
Si vous approvisionnez un grand nombre de boutiques éparpillées dans le pays (dans le monde ?) et que vous avez opté pour un modèle en flux tendu, le calcul du taux de couverture est un excellent moyen de sécuriser vos approvisionnements. Vous pourrez ainsi évaluer le besoin en fonction de la demande moyenne et approvisionner la quantité adéquate pour une efficacité maximale !
L’indicateur de référence pour votre entreprise, c’est le stock : qu’il monte ou qu’il descende, il donne un aperçu sur la santé de vos ventes. Mais l’outil ne suffit pas : il faut encore lui appliquer les bonnes données de base. Comment bien procéder ? Réponse dans notre dossier complet sur la rotation des stocks !
Rotation des stocks : les indicateurs à suivre et comment les interpréter
En 2025, la Supply Chain poursuit son évolution vers la “Logistique 4.0”, inspirée de l’Industrie 4.0. Deux caractéristiques majeures dominent…
Le 15 octobre, l’administration fiscale a officialisé l’abandon partiel du PPF (Portail Public de Facturation), une décision attendue depuis plusieurs…
Depuis plusieurs mois, l’incertitude plane autour du pilote de la réforme de la facture électronique. Initialement prévu début 2024, ce…
Travaillez avec nos équipes pour concevoir et mettre en œuvre la Supply Chain qui accompagnera votre croissance, adaptée à vos spécificités métier.